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Le monde ailleurs de… Octave Noire


Texte Octave Noire / Photo © Fabien Tijou Publié dans le magazine Kostar n°71 - été 2020

Une joie simple


« Il y a quelques mois, j’étais aux États-Unis, en Arizona. Je découvrais cette région aride, quelques arbres secs, des cactus comme dans les westerns, et des buissons épineux.

Derrière la fenêtre de ma chambre, une colline. Haute. Arrondie comme dans les dessins d’enfants.

Le soir, je voyais le soleil disparaître derrière cette grosse colline. Il fallait que j’aille en haut.

Le dernier jour avant mon retour pour Paris, il faisait très chaud, c’était le moment.

Sorti de la maison, j’ai marché vers la colline. La route droite me servait de viseur.

Ça m’a pris presque deux heures, à monter entre les cactus, les roches rouges et les lits de torrents à sec. Mais, une fois arrivé en haut, une grande satisfaction. Une joie simple, intense. Ce n’est pas tant le fait d’être tout en haut, sur ce sommet rond, qui me plaisait mais l’idée d’avoir fait ce que j’avais envie de faire. Le décor derrière ma fenêtre n’en était plus un.

Il m’appartient un peu maintenant. Pour toujours. »


Dans le Kostar de janvier, Octave Noire nous avait emmenés à Los Angeles. Cet été, il nous y ramène. Il faut dire qu’il a travaillé son album Monolithe là-bas (sortie février 2020). La tournée devait débuter au printemps. Elle reprendra dès que possible. Octave Noire est prêt pour la scène. Le single Photocall est disponible.

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