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Carte blanche : L’Echo / Ce qui sépare, par Bruno Peinado


Texte / Patrick Thibault * Visuels Bruno Peinado Publié dans le magazine Kostar n°39 - février-mars 2014



On attend beaucoup du retour à Nantes de Bruno Peinado, artiste et commissaire pour une double exposition à l’invitation du Frac. Un rendez-vous en noir et blanc, un autre en couleurs pour poser, de façon ludique, les questions d’identité et de modernité.


Un mois et demi avant les expositions, rien n’est encore figé. On comprend que tout restera possible jusqu’au bout. Empruntés au Dominique A des débuts, L’Écho et Ce qui sépare, les titres des deux expositions de Bruno Peinado, sont à l’image de l’artiste : tout doit rester ouvert. Alors il emprunte, se réapproprie, décline, questionne pour mieux interroger le monde d’hier et d’aujourd’hui.

« Pour moi qui ai du sang d’esclave et de colon dans les veines, ce retour à Nantes où j’ai vécu dans les années 90 n’est pas anodin. » Sa présence à la HAB Galerie, sur les quais, s’inscrit en écho au commerce triangulaire. C’est ainsi qu’il y a voulu une exposition tout en noir et blanc. Engagée « mais dans l’écho, pas dans le manifeste ». L’expo au Frac, elle, sera plus pop.


“Pour moi qui ai du sang d’esclave et de colon dans les veines, ce retour à Nantes où j’ai vécu dans les années 90 n’est pas anodin.”

« De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair » est un autre leitmotiv. En écho à Verlaine, mais aussi à la scène musicale nantaise qu’il a connue des années 90.

On retrouvera le goût de l’artiste pour « l’idée de la version » avec ses icônes qu’il a réinterprétées. Pour Kostar, il a bâti « une histoire, une sorte de narration possible, entre L’Écho et Ce qui sépare, un rebondissement avec Le Cheval de Troie, figure de (mon) œuvre que je décline comme autant de clins d’œil ».

Amoureux des oppositions et des paradoxes, Bruno Peinado parle « d’une exposition personnelle collective, d’une exposition collective personnelle. À moins que ça ne soit le contraire. Deux propositions qui semblent s’opposer, mais qui se rassemblent dans des lieux, des résonances à des pratiques artistiques reliées par des influences communes ».







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