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Carte blanche : “Pionniers”, par JERONIMO



Texte / Patrick Thibault * Visuels / JERONIMO Publié dans le magazine Kostar n°63 - décembre 2018-janvier 2019


Pour Kostar, JERONIMO présente, sous le titre Pionniers, une série de dessins qui dévoilent une nouvelle étape dans son processus de création. Au-delà d’un simple travail d’illustration, l’artiste se passionne aujourd’hui pour la décomposition et la reconstruction du paysage.

Jérôme Maillet, alias JERONIMO, semble en mutation quasi permanente. Après des études à l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art, il a enchaîné avec une formation d’architecte. C’est dans cet entre-deux qu’il a puisé les composantes que l’on retrouve dans son travail artistique. « Je me suis passionné pour les sciences sociales liées à la personne, comment elle vit et trouve sa place. Ce que j’aime dessiner c’est la relation à un territoire ». On connaît de lui de nombreuses affiches et sérigraphies de villes et/ou monuments qui traduisent cette double passion pour le dessin et la construction. Grâce à un autre Jérôme (Désert), un ami artiste de Bruxelles, il se met au grand format sur des murs, d’abord à Dakar où il a vécu : « un terrain de jeu fascinant ».


“Les pionniers voient grand et se laissent emporter par une espèce de folie.”

Aujourd’hui, JERONIMO entend « résister aux idées un peu trop évidentes ». Cette série des Pionniers amorce un changement qui semble encore à ses débuts : « J’explore cette thématique de personnes au contact d’un lieu qu’elles regardent et fantasment sans limite. Les pionniers voient grand et se laissent emporter par une espèce de folie ». Les nuages en noir et blanc viennent de la série Fracas et sont reliés à un travail que JERONIMO mène en collaboration avec Gaëtan Chevrier et Tangui Robert sur les carrières. L’Angevin d’origine, qui a grandi au milieu des carrières d’ardoises et des constructions troglodytes, se passionne pour ce moment où la roche se brise, « instant fascinant et terrible avec cette fumée qui se déploie dans un paysage qui change irrémédiablement ». Comme l’artiste dont on soupçonne que le meilleur reste à venir.


Exposition permanente boutique MIRA, Nantes et sur les murs du restaurant LuluRouget à Nantes.



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