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La culture tombe le masque


La parole est aux artistes. Aux créateurs. Kostar les aime dans toutes les disciplines et ce magazine est d’abord le leur.


Pendant la crise, ils ont été logés à la même enseigne : empêchés de rencontrer le public. Ce public pour lequel ils produisent et se surpassent. De toute évidence, il fallait leur donner un espace pour s’exprimer. Sur le principe d’une carte blanche et donc d’une liberté inconditionnelle. Bas les masques ! Si certains ont eu du mal à créer depuis un an – et on peut les comprendre –, d’autres ont pu aller jusqu’au bout de leur aventure artistique. On a vu en janvier, aux festivals de danse Trajectoires et Waterproof, des spectacles aboutis, prêts à être présentés au public. Sauf que le public ne pouvait qu’être professionnel puisque, en France, les lieux de culture, comme les restaurants, restaient fermés… au public.

Kostar a donc invité des créateurs d’un grand Ouest qui ne se résigne pas. Qu’ils soient danseurs, chorégraphes, metteurs en scène, chanteurs, DJ, musiciens, auteurs, plasticiens, chefs… ils ont produit leurs textes pour Kostar entre mars et avril de cette année 2021. Et Béatrice Hanin, directrice du Théâtre, la scène nationale de Saint-Nazaire, témoigne de cet état de sidération qui a frappé la profession.

Pour la première fois, Kostar affiche un titre à sa une : La culture tombe le masque est donc une invitation faite aux artistes à raconter leur processus de création. Chacun s’exprime avec ses mots, ses convictions et sa sensibilité. Les livres des auteurs, on peut les lire. Les plasticiens, on va pouvoir retrouver leur travail. Pour le spectacle et les concerts, les retrouvailles vont parfois se faire attendre. Dans un contexte toujours incertain, entre les reports et ceux qui frappent à la porte, il y a embouteillage.

Beaucoup de difficultés, de la précarité aussi. C’est pourquoi nous leur apportons à nouveau tout notre soutien ainsi qu’à ceux qui les programment. Avec l’espoir de prochaines rencontres et de plaisirs partagés.

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