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Miki : « Je respecte énormément la mode mais je n’ai pas envie d’en être esclave »

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Dernière mise à jour : il y a 1 heure


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Interview / Matthieu Chauveau * Photo / © Frankie & Nikki Publié dans le magazine Kostar n°98 - décembre 2025-janvier 2026


Vous êtes stylée, depuis quand faites-vous attention à votre look ?   

Lycéenne, avant de m’endormir, je me demandais toujours comment j’allais m’habiller le lendemain. J’aimais me mettre en mode chemise, jupe écolière et grosses bottes de rockeur. J’étais un peu une cow-boy ! J’adorais aussi enfiler les pulls américains oversize de mon père, avec un jean et des Converse. 


Pensez-vous avoir le costume de l’emploi de chanteuse ? 

Je m’habille sur scène comme dans la vraie vie. Assez simplement mais avec de temps en temps des accessoires qui sortent de l’ordinaire : sac à dos avec des raquettes de ping-pong qui dépassent, chaussettes de foot sous un short long. Des choses qui, dans l’absolu, ne sont pas étranges mais qui, avec d’autres habits, font un cross entre différents genres. Comme dans ma musique en fait.


Comment choisissez-vous votre costume de scène ? 

Selon mon mood du jour. Pantalon baggy avec tee-shirt moulant si je suis d’humeur un peu joueuse, féminine. Et si je me sens un peu plus tomboy : des manches longues sous un tee-shirt oversize, un caleçon qui dépasse de mon baggy, des Shox aux pieds. 


Quel rapport entretenez-vous avec la mode ? 

Je respecte énormément la mode mais je n’ai pas envie d’en être esclave. Je kiffe aller sur Pinterest, me faire des moodboards, trouver des petites marques qui me parlent. J’aime aussi Décathlon ! J’adore les habits associés à la technique, au confort. Ils créent des vestes avec plein de poches et des fermetures éclair. Hyper pratique pour moi qui ne porte pas de sac… et je trouve ça beau !


Pensez-vous être à la mode ? 

Je suis à la mode de mes envies.


“Au lycée, je voulais trop être à la mode. À l’université, au contraire, je portais des fringues qui n’étaient pas cool, que je trouvais dans les placards.”

Être à la mode, c’est quoi pour vous ?   

Un truc que j’ai beaucoup déconstruit. Au lycée, je voulais trop être à la mode. À l’université, au contraire, je portais des fringues qui n’étaient pas cool, que je trouvais dans les placards. Maintenant, je suis moins dans les extrêmes. Il vaut mieux s’écouter soi-même tout en ayant un œil sur les tendances, pour peut-être mieux les contourner.


Avez-vous déjà retourné votre veste ?

Peut-être en effaçant vos premiers titres, aujourd’hui introuvables sur internet…   Ce n’était pas retourner ma veste ! Les enlever, c’était plutôt du respect pour la musique que je fais aujourd’hui, pour laquelle j’ai travaillé durement.


Avez-vous déjà pris des vestes ?

Votre chanson Ça pik un peu quand même semble parler de ça…   Ça m’est arrivé, même si c’est plus souvent moi qui étais dans la position de donner des vestes (sourire). Les échecs amoureux, j’essaie de ne pas en faire tout un plat. Cette chanson, par exemple, elle est beaucoup plus légère dans la prod’ que d’autres morceaux de l’album. 


Qu’y a-t-il dans votre valise quand vous partez en tournée ?   

Un masque pour les yeux, une espèce de coussin un peu bolosse qu’on met autour du cou comme on trouve dans les aéroports, des boules Quies, mon ordi, un casque, un livre… J’ai une corde à sauter, parce que je me dis toujours que je vais faire du sport, mais elle ne sort jamais de mon sac ! Des raquettes de ping-pong aussi, j’adore ça…


À qui voudriez-vous tailler un costard ?   

Le problème, c’est que c’est souvent à moi-même. Je suis ma pire ennemie ! 


Quel est le comble du chic ?   

Il y a un truc assez magique quand une femme porte un costard. Les hommes n’ont jamais l’air aussi chic avec un costume qu’une femme avec un costume. Ça fait ressortir le masculin du féminin. Alors qu’un homme avec un costume, il est juste masculin ! 


Le comble du mauvais goût ?   

Ne porter que des marques voyantes.


Quelle personnalité voudriez-vous relooker ?   

L’acteur Paul Dano. Je vois son potentiel et il n’est pas en train de l’exploiter… 


Votre premier tee-shirt de groupe ?   

Arctic Monkeys.  


L’Antipode, Rennes, 28 novembre.

Le Sew, Morlaix, 29 novembre.

La Carène, Brest, 28 février 2026.

Quai M, La Roche-sur-Yon, 13 mars 2026.

Le Chabada, Angers, 14 mars 2026.

Premier album Industry Plant disponible






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