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Arnaud le Gouëfflec, énigmes à la clef



Texte / Fabienne Ollivier * Portrait / © Mélanie Le Goff Publié dans le magazine Kostar n°87 - octobre-novembre 2023


Prolifique auteur de la cité brestoise, Arnaud le Gouëfflec poursuit son œuvre mystérieuse. De la BD à la musique en passant par la scène…


Malgré son penchant pour la BD, mettre Arnaud Le Gouëfflec dans une case est de l’ordre de l’impensable. Romancier, artiste, scénariste, chanteur… Cette « valse des casquettes » dont il dit se méfier relève pourtant bien d’une même ligne claire. « J’ai voulu écrire très tôt », se souvient le Brestois de Saint-Martin. « J’ai trouvé une machine à écrire… J’étais influencé par Jean-Paul Belmondo dans Le Magnifique. Le voir en robe de chambre dans son appart un peu miteux, je trouvais que c’était une sorte d’aboutissement professionnel ! »

Lancé dans ce dessein, il prend conscience dès le collège que son écriture ne se cantonnera pas aux romans. « Je suis tombé dans l’écoute du rock’n’roll et j’ai vite vu le lien qui consistait à écrire en français… La démarche, c’est raconter un maximum d’histoires dans le temps qui me sera imparti de toutes les manières ».


Son fil directeur ? “L’underground, les mondes souterrains. J’aime bien le principe du mystère, il y en a un peu partout !”

Après un premier roman en 2004 (Basile et Massue), une première BD en tant que scénariste en 2007 (Villebrequin avec Obion), les collaborations s’enchaînent pour un catalogue conséquent. En 2002, il cofonde, avec son épouse Maëlle, un label, L’Église de la Petite Folie. Et puis Schnock, Fluide Glacial, La Revue Dessinée… Son nom se répand un peu partout, témoin d’une productivité sans pareil. Le fil directeur ? « L’underground, les mondes souterrains. J’aime bien le principe du mystère, il y en a un peu partout ! Je m’intéresse à la pensée magique, ça tourne toujours autour, j’ai fini par m’en rendre compte ».

2023, l’actu se bouscule comme toujours. La BD Tati et le film sans fin dans les bacs avant l’été (« une biographie un peu décalée »), le 18e Festival Invisible se profile en novembre à Brest, un festival ovni parmi les ovnis, dont il se dit « gardien de l’esprit ». En décembre, ce sera un spectacle, La Clef, pour le Quartz – en travaux – à travers Brest. Avec ses compères John Trap et Laurent Richard, Arnaud le Gouëfflec y raconte un polar musical et visuel. Avec une certitude : « La clef sera la clef de l’énigme ».


Festival Invisible, du 14 au 18 novembre, Brest. Tati et le film sans fin, Arnaud Le Gouëfflec et Olivier Supiot (Ed Glénat) Spectacle La Clef, du 13 au 16 décembre, Le Quartz Tout Terrain, Brest.

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