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Gaume, power folk


Texte / Barbara Le Guillou * Photo / Frank Loriou Publié dans le magazine Kostar n°64 - février-mars 2019

Avec Square One, ce premier disque sous l’identité de Gaume, le songwriter espère avoir trouvé sa route. Entre la folk, la pop et le rock ou plus précisément du côté des trois réunis. Avec un optimisme et une énergie contagieux.

Roman est entré en musique « presque par hasard » ! Il a 16 ans dans le Sud de la France et un ami de son père, musicien, stocke sa guitare électrique chez eux le temps de son déménagement. « Je l’ai apprivoisée et trois mois plus tard, je me suis acheté la mienne » explique le garçon qui ne sait pas bien ce qu’il aurait pu faire d’autre s’il n’avait pas été musicien.

Il arrête le cursus normal des études, intègre une école de musique pour un an à Nancy et le Centre franco américain. « Après j’ai joué à Paris, partout ou presque, dans les rades, dans la rue jusqu’à accompagner quelques chanteuses américaines ». C’est là qu’il commence à composer : « j’ai compris que je n’avais pas le talent technique d’une guitare héros et ceux que j’admire sont les compositeurs. »


« J’essaie de faire de belles chansons, j’étale mes états d’âmes de manière poétique. »

Revenu à Nantes où il est né, Roman s’appelle Gaume qui n’est autre que son vrai nom. « J’ai tourné sous le nom de Roman Electric band mais ça le faisait moyen ». Son premier disque sous cette nouvelle identité est donc placé sous le signe des retrouvailles avec lui-même.

« J’essaie de faire de belles chansons, j’étale mes états d’âmes de manière poétique. » Tout est en anglais parce que ses références sont presque toutes anglaises. « J’aime les Beattles, Arctic Monkeys, Blur et Oasis. » S’il est plus dans les ballades folk bien ciselées avec Soothing as a Hurricane, Under a vow of silence ou A little affair, il retrouve l’énergie du rock dans des titres comme You have changed et Yeah, well !… : « J’ai un côté rocker, je suis rock ans folk ! »


Gaume, Square one

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