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Møme : “Je n’ai pas décidé de faire de la musique pour être à la mode .”


Interview / Matthieu Chauveau * Photo / Alexandre Brisa Publié dans le magazine Kostar n°55 - avril-mai 2017

Vous êtes quelqu’un de stylé, depuis quand faites-vous attention à votre look ?

Depuis le lycée mais ça n’a jamais été mon souci numéro un. J’avais un look plutôt grunge que j’ai un peu gardé aujourd’hui : jean troué, fringues à la one again. Avec un petit côté surf en plus.


Pensez-vous avoir le costume de l’emploi ?

Carrément. Porter un costard, ça ne collerait pas avec ma musique. Je suis souvent habillé en couleur unie : en noir ou en blanc cassé. No prise de tête.


Comment choisissez-vous votre costume de scène ?

Je cherche avant tout à me fondre dans le décor de mon live, qui est assez riche en lumières, en couleurs. J’essaie d’être à peu près neutre. Les paillettes, ça n’est pas trop mon truc.


Quel rapport entretenez-vous avec la mode ?

Je vois ça de loin. Je n’aime pas les apparences trop léchées. J’aime les petits accessoires discrets, comme ma Withings, une montre connectée que je porte sur scène. Pas le genre de montre qui claque à mort mais elle est stylée et me sert aussi pour le sport.


Pensez-vous être à la mode ?

Il existe tellement de modes différentes aujourd’hui. J’aime le surf donc forcément, je porte assez souvent des marques de glisse. Mais est-ce que les marques de glisse sont à la mode en ce moment ? Peut-être seulement pour ceux qui pratiquent ce type de sports !


“Les paillettes, ça n’est pas trop mon truc.”

Être à la mode, c’est quoi pour vous ?

C’est créer une tendance que d’autres vont suivre. C’est valable en terme vestimentaire mais aussi musicalement. Je n’ai pas décidé de faire de la musique pour être à la mode mais quand je vois que certains musiciens s’inspirent de ce que je fais, je me dis que je le suis peut-être un peu.


Avez-vous déjà pris des vestes ?

Plein. Avant d’avoir la chance de faire des dates comme aujourd’hui, ça m’est arrivé de jouer de minuit à 5h du matin pour un ou deux spectateurs.


Qu’y a-t-il dans votre valise quand vous partez en tournée ?

De quoi me laver, m’habiller et pas mal de matos. Des pédales d’effets, une guitare, ma carte son, mon ordi, mes disques durs. Et mon casque : essentiel pour pouvoir bosser un peu partout. Je trouve souvent des idées pendant les tournées.


À qui voudriez-vous tailler un costard ?

Je n’ai pas les nerfs contre qui que ce soit. Je suis peace.


Quel est le comble du chic ?

Le fume-cigarette.


Le comble du mauvais goût ?

J’ai vécu en Australie et en Angleterre. Là-bas, tu as tous les styles donc rien ne me choque. J’ai vu des assortiments de vêtements assez surprenants et cela fonctionne si les personnes assûment.


Quelle personnalité voudriez-vous relooker ?

Peut-être Empire of the Sun. Ils ont un esprit super féerique. J’adore leur musique mais je ne vois pas du tout qui ils sont à cause de tous leurs déguisements.


Qui rêveriez-vous de déshabiller ?

Ma copine ressemble à Scarlett Johansson donc je vais dire Scarlett Johansson. Ça ne la rendra pas jalouse si elle lit cette interview (sourire).


Votre premier tee-shirt de groupe ?

Un tee-shirt de Pink Floyd, la pochette de l’album The division bell. Il appartenait à ma mère. Je devais avoir 10 ans et je nageais dedans. C’était un de mes tee-shirts fétiches, j’ai toujours kiffé Pink Floyd. Aujourd’hui, j’en ai un de l’album The dark side of the moon, que je porte parfois sur scène.

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