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Mardi noir, un mardi noir sur la terre



Texte / Antonin Druart * Photo / Joan Casanelles pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°29 - février-mars 2012


Arzhel, alias Mardi Noir, arpente et active les potentiels urbains depuis les années 2000. Plus de dix ans de collage mental.


« Est-ce que tu vas parler de street art dans ton article ? ». Street art, Mardi Noir déteste le terme. Marre d’y voir un enrobage fourre-tout aux relents marketing évidents. L’étiquette est petite pour des pratiques trop vastes et variées pour être cloisonnées, cataloguées ou hiérarchisées. « Un chantier, ça peut être du street art. Tout est du street art ». Mardi Noir préfère parler d’interventions in-situ pour évoquer son travail. Pas du street art donc, plutôt un processus d’assimilation d’images et de lieux, un jeu de résonances entre présence et absence, visibilité (ou non) et éphémère « obsolescence programmée ».


« Est-ce que tu vas parler de street art dans ton article ? ». Street art, Mardi Noir déteste le terme.

Mardi Noir collecte une banque d’images au gré de ses lectures hétéroclites qui seront par la suite digérées par de vieux fax, rétroprojetées et reproduites à l’acrylique sur de larges bandes de papier, pour enfin être collées au cours de ses balades et repérages.

Beaucoup de récup’ et peu de frais engagés. « Ça fait partie du jeu ». Mangas acidulés, cadeaux pixellisés, gymnaste décomposé, tout est prétexte à poétiser un espace. Galerie d’art et usine désaffectée sont appréhendées sur un pied d’égalité. Pour en finir avec le street art. Ne plus écrire le mot street art dix fois d’affilée. Le street art selon Mardi Noir, c’est autre chose que du street art !

mardinoir.blogspot.com

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