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Nawell Madani : “Tous à poil !”


Interview / Arnaud Bénureau * Photo / Franck Glenisson Publié dans le magazine Kostar n°45 - avril-mai 2015

Pensez-vous avoir le costume de l’emploi ?

Non, pas du tout. En plus, on n’arrête pas de me le dire souvent. Je pense que cela vient de mon antécédent de danseuse.


Pensez-vous être à la mode ?

Je n’espère pas, car la mode se démode assez facilement. J’aimerais être indémodable.


Selon vous, que signifie être à la mode ?

Être à l’affût des tendances, les suivre. Tout le contraire de moi en fait. Car je prends toujours les choses à contresens.


Avez-vous des créateurs ou des marques fétiches ?

J’aime bien la marque de kimono Erebya. J’en porte souvent sur une robe très courte. Je trouve ça très classe. Sans surprise, j’aime bien aussi Balenciaga et Gucci.


Vous avez été la marraine du projet Puma The Age. Avec quelles marques êtes-vous aujourd’hui sous contrat ?

J’avais accepté Puma car il y avait un concept derrière ce contrat : soutenir et mettre en avant la danse urbaine et la street culture. Aujourd’hui, je reçois pas mal de propositions que je refuse. À part Erebya qui me file pas mal de kimonos, je veux rester libre dans mes choix.


“J’ai fait le choix de ce costume noir assez masculin pour ne pas parasiter l’attention du public.”

Pourquoi le choix d’un costume homme comme tenue de scène ?

Lorsque j’étais danseuse, les costumes étaient assez extravagants. Lorsque j’ai décidé de monter sur scène, j’ai fait le choix de ce costume noir assez masculin pour ne pas parasiter l’attention du public. Et puis, un costume, ça reste intemporel.


En tournée, que trouve-t-on dans votre valise ?

Des affaires de sport, mes costumes de scène, tout mon bordel de meuf et pas mal de choses qui me ressemblent un peu plus : un perfecto, des baskets, des leggings que je peux porter sans culotte… 


Avez-vous déjà retourné votre veste ? Ce n’est pas dans ma nature. Je suis franche du collier.


Avez-vous déjà pris des vestes ?

Constamment. À ce niveau-là, je mange pas mal.


Quel est le comble du chic ?

Savoir marier le classique avec du streetwear. Je dirai donc un costume avec une paire de Stan Smith.


Et celui du mauvais goût ?

Une mini-jupe avec un décolleté.


Quelle personnalité souhaiteriez-vous relooker ?

Zahia pour qu’elle puisse enfin marcher avec ses robes.


À qui voudriez-vous tailler un costard ?

À Mimie Mathy. Ça ne me coûterait pas cher cette histoire-là !


La mode étant un éternel recommencement, que voyez-vous revenir ?

Les No Name. On s’en est tapé de ces baskets à semelles compensées. Je pense que l’on ne va pas tarder à donner de nouveau.


Demain, vous organisez une soirée costumée. Quel en serait le thème ?

Tous à poil !


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