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Olow, Travail de sape


Texte / Arnaud Bénureau * Photo / Ludovic Failler pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°41 - été 2014


Hier nanto-parisienne et désormais nantaise à temps plein, Olow est une marque de vêtements construite « à coups de burin » et défendant depuis 2006, l’authenticité dans le sportswear.

C’est dans leur cagibi de la rue de Strasbourg à Nantes que nous rencontrons Mathieu Sorsina et Valentin Porcher, double-messieurs qui, dans le cadre de leurs études, avaient l’habitude de bosser ensemble sur des films ou des pubs. Ils sont arrivés au t-shirt par l’art qu’ils conjuguent souvent au temps du street. « C’est un bon support pour diffuser des œuvres artistiques et faire connaître des artistes. » Car oui, Olow, qui habille l’homme de la tête aux pieds sans passer par la case chaussures, a commencé en manches courtes.

En 2009, « ça devient sérieux », car Valentin et Mathieu adoptent le rythme des collections. Le pari est risqué. Mais pour se démarquer, il faut bien cravacher. « Nous sommes des teigneux. Beaucoup autour de nous se sont cassés la gueule. Nous, on est encore là. » Et bien là.


“Qu’est-ce que tu veux porter ? Tu veux porter ça ? Et bien, on va te faire ça.”

Leurs collections collent à la peau du jeune urbain qui en redemande. Pas étonnant. Les deux boss d’Olow sont de la même trempe. De celle qui est en prise directe et permanente avec la vraie vie. « Qu’est-ce que tu veux porter ? Tu veux porter ça ? Et bien, on va te faire ça. » Olow fait dans le brut et la simplicité. À l’image de leur collection automne/hiver 2014, Saint-Nazaire dont la plupart des pièces vous feront tomber de votre chaise. « C’est pas Saint-Trop’. C’est Saint-Nazaire. » C’est indus et ça transpire le bitume.

Il est aujourd’hui bien loin le temps où le futur d’Olow se jouait au fond d’une cave. Aujourd’hui, il s’écrit au grand jour avec cette philosophie qui anime la marque depuis ses débuts : « se faire plaiz’ ».


Quelques points de vente :

Okko, Nantes. Side Shore, Brest. Mix et Tendances, Angers et la rochelle. 50/50, Saint-Nazaire.

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