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Pamela : Faire marcher le Soundsystem

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  • 18 juin
  • 2 min de lecture


Texte / Matthieu Chauveau * Photo / © Guillaume Menard Publié dans le magazine Kostar n°96 - été 2025


Leurs influences vont de LCD Soundsystem à Blur (dont ils viennent de reprendre, avec brio, le Girls & Boys). Convoquant l’urgence rock sur le dancefloor, Pamela est le nouveau duo prêt à exploser. 


Sam Sprent est un incroyable chanteur, à la présence scénique incandescente. Qui a vu les Von Pariahs (et plus récemment Swirls, la nouvelle mouture de ce groupe séparé pour de faux) ou encore le Green Line Marching Band en concert le sait. Sexy comme le Mick Jagger de la grande époque, mais qui n’aurait pas cherché à être anobli par la reine… Du genre éternel lad anglais, le Sam, avec son phrasé post-punk, scandé-chanté, tout droit sorti des faubourgs. À Nantes (et au-delà), tout le monde est fan de ce Franco-Anglais né sur l’île de Jersey. À commencer par un certain Simon Quénéa, batteur membre fondateur du groupe electro-pop Inüit et accompagnateur incontournable de Zaho de Sagazan sur scène. « Sam, je le croisais souvent à Nantes mais sans trop oser l’aborder. Un vrai rockeur, ça peut impressionner pour quelqu’un qui fait de la pop comme moi. Jusqu’au jour où je lui ai proposé de passer dans mon studio pour tenter des choses ! » Tout de suite, l’improbable rencontre matche. « Avec Simon, c’est fluide. On fonctionne à l’instinct, dans une sorte de ping-pong. Dès qu’on a une idée, on peut directement la travailler avec les machines, la mixer… Et moi, je crée les paroles dans la foulée, en mode écriture automatique », détaille Sam.  


“Drogué au dancefloor”

À l’heure où on écrit ces lignes, le duo totalise une quarantaine de répétitions – calées tant bien que mal dans leurs agendas chargés. « Ce qui correspond à une quarantaine de tracks, comme à chaque fois qu’on se retrouve, on en compose une nouvelle ! » Hyper-productif, le groupe semble prêt à engloutir toute la pop music dans son electro-rock hédoniste, aussi goulument que l’énorme portion de frites qui orne la pochette de son premier EP sorti au printemps. « La notion de plaisir est essentielle dans notre musique, on essaie de transmettre ça au maximum sur scène. » Depuis ses premiers concerts à la rentrée 2024, Pamela enchaîne les dates à guichets fermés, dans des salles chauffées à blanc. Au rockeur Sam de conclure : « Dans mes précédents groupes, je n’avais pas cette envie de faire danser les gens. Là, clairement, dès notre premier concert, en voyant le public surexcité, c’est devenu une drogue ! »  


Festival On Lâche Rien Sauf Les Chiens, Poligné, 5 juillet. 

Temporives, Angers, 16 juillet.

Les Vieilles Charrues, Carhaix-Plouguer, 18 juillet.

Les Escales, Saint-Nazaire, 25 juillet. 

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