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Plaisir de France, bleu, blanc, bouge




Alors que l’été pointait à peine le bout de son nez, Julien Barthe dressait un État des lieux de près de 20 ans de club sous la forme de remixes allant évidemment du Grand sommeil de Daho au Cœur de pierre de La Chatte.

Cet après-midi-là, Julien Barthe ne voulait pas raccrocher le téléphone avant d’avoir remis la main sur le nom de son prochain remix, un morceau d’Alain Chamfort. Le garçon, qui n’a pas quitté ses machines depuis 1994, fouille dans son SoundCloud, caverne d’Ali Baba où la chanson française flirte avec la culture club. « Le nom du morceau ne me revient pas ». On lui souffle Rendez-vous. « Ouais, c’est ça ! Chamfort est ok pour qu’il sorte ».


À l’époque, j’avais essayé de contacter Daho. Tout le monde disait avoir son numéro, mais en fait personne ne le connaissait.

La vie de Plaisir de France est ainsi. Elle est faite de rencontres. Et notamment celle avec Étienne Daho. « Le Grand sommeil, c’est un super morceau. La suite, c’est une belle rencontre et une belle histoire. En 2006, le remix se retrouve sur le label de Tiga. À l’époque, j’avais essayé de contacter Daho. Tout le monde disait avoir son numéro, mais en fait personne ne le connaissait. C’est lorsque que La Notte a été réédité que Daho m’a appelé. On a refait le morceau ensemble ».

Entre remixes officiels et non-officiels, Plaisir de France ne cesse de s’amuser à revisiter ses coups de cœur. Et ce même s’il concède faire des « choses plus business aujourd’hui. Je veux vivre de ma musique. Je collabore avec des restos, des hôtels, des marques… ». Pour autant, au fil de la conversation, un mot ne cessera de revenir. C’est plaisir. Dans la vie de Julien Barthe, ce dernier tourne en boucle.


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