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Roschdy Zem, interview recto/verso



Interview / Arnaud Bénureau * Photos / Ludovic Failler pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°42 - octobre-novembre 2014


Interview recto

Bodybuiler est votre troisième film en tant que réalisateur. Pouvez-vous définir votre cinéma en 3 mots ?

Sincère, inspiré et à améliorer.

Le pitch de Bodybuilder en un tweet ou presque ?

Un père bodybuilder inscrit dans un protocole de victoires découvre un fils totalement en perte de repères.

Pourquoi ouvrir votre film avec cette séquence sur Arnold Schwarzenegger ?

Schwarzy est autant la référence dans le domaine du bodybuilding que dans sa réussite professionnelle. Et cette séquence inscrit bien la philosophie des bodybuilders. Même un décès ne les fera pas déroger de ce protocole de victoires.

Avant de vous plonger dans cette aventure, quel regard portiez-vous sur le monde du culturisme ?

Le même regard que tout le monde. J’avais des préjugés au mieux ironiques et au pire négatifs. Ce sont des gens pas très intelligents, dopés et très narcissiques.

Avez-vous peur que les spectateurs fassent fausse route au regard de l’affiche du film ?

J’ai peur s’ils s’arrêtent à l’affiche. C’est un outil de marketing qui peut aider ou au contraire gêner un film. J’ai conscience que l’affiche ne va pas dans la direction que j’ai voulu donner à mon film.



Interview verso

En cette rentrée, qui trouvez-vous de Mauvaise foi ?

Le bouquin de Trierweiler.


Sur Allociné, vous êtes présenté comme « le gangster du cinéma français ». N’est-ce pas réducteur ?

Surtout que j’avais beaucoup fait le flic. C’est pas très sympa car j’ai dû faire 10 rôles de flics pour 2 rôles de gangsters. Mais bon, il faut aussi accepter le jeu. Celui qui consiste à vous ranger dans des cases.

Vous n’en avez pas marre que l’on vous confonde avec Sami Bouajila ?

On m’a rarement confondu avec Bouajila. Mais la dernière fois, à Montpellier, une jeune femme m’a demandé un autographe en me disant que son fils avait vu 100 fois Taxi.

À l'origine, vous aviez pensé à Antoine de Caunes pour incarner le bodybuilder de votre film. Avec le recul, n’était-ce pas une très mauvaise idée ?

Au final, oui, bien sûr. Au départ, c’est une bonne idée. Car il a ce que je recherchais dans ce personnage : une face sombre. Mais nous avions sous-estimé le travail corporel et physique qu’il y avait à faire pour pouvoir jouer ce rôle.

Si Paris n’était pas magique que serait-il ?

Il serait cette équipe qui navigue entre la 12e et la 5e place du championnat comme ces 20 dernières années. Et je suis prêt à mettre un billet de 1 000 sur le fait que Paris va encore remporter le titre cette saison.

Si on vous dit merci pour ce moment, vous nous répondez…

Vous êtes de mauvaise foi !

Bodybuilder Un film de Roschdy Zem


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