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Sally, l'Instagrameuse


Texte / Matthieu Chauveau * Photo / DR Publié dans le magazine Kostar n°69 - février-mars 2020



Cela ressemble à un conte de fées 2.0. Il y a encore une poignée d'années, Marion Cailleau chantait essentiellement sous sa douche, dans une petite commune limitrophe de Cholet, et aussi un peu sur Instagram. Face à l'enthousiasme que suscitent ses vidéos, elle écrit, au culot, à Lord Esperanza. Complètement emballé, le rappeur français prend la jeune artiste – rebaptisée Sally – sous son aile. Il l'embauche pour ses premières parties et la signe même sur son label Paramour. La toute première scène de la chanteuse ? Une Gaîté Lyrique à Paris, avec quelque 800 personnes dans le public. La jeune Choletaise n'a pas froid aux yeux, en témoigne la rapidité avec laquelle elle est passée de simple interprète de reprises à auteure-compositrice de ses propres morceaux (quelques mois). Cinq d'entre eux ont été compilés sur un EP en 2019, distillant une pop urbaine sensuelle avec un vrai atout la différenciant de la concurrence (nombreuse) sur le créneau : cette voix à la fois mutine et voilée, duale comme sa chevelure moitié brune, moitié bleue.


Sally, Bise Festival, Nantes, 21 janvier ; Chabada, Angers, 7 mars.

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