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The Marginals, voix de garage




The Marginals résonne comme le nom d’un groupe des sixties, mais il s’agit bien de trois kids nouvelle génération. À 18 et 20 ans, Valentin, Axel et Quentin maîtrisent leurs instruments comme s’ils en avaient quinze de plus.


L’année qui arrive sera rythmée par les cours de médecine, d’histoire de l’art et de communication, mais surtout par le tempo de leur musique triangulaire. Pour le groupe de Sautron, l’important est de ne pas trop s’éloigner les uns des autres pour continuer à jouer de la musique dans le garage. La formation des Marginals est classique : copains d’enfance, Valentin et Quentin se rencontrent il y a dix ans à l’école de musique. Le premier se forme à la guitare classique et le second apprend un piano orienté vers le jazz. Ils commencent en duo et en reprenant des indispensables : des chansons des Beatles et des Rolling Stones.

En 2010, la batterie d’Axel rejoint le duo. Depuis, ils improvisent des sets différents à chaque concert en alliant compositions et reprises des standards du rock. Après une finale remportée au tremplin musical du Gibus à Paris et une première partie du concert de Peter Doherty à L’Olympia, les trois garçons choisissent l’autoproduction pour continuer leur envolée musicale.


Ils improvisent des sets différents à chaque concert en alliant compositions et reprises des standards du rock.

Après quelques semaines de l’été passées dans un studio maison, ils sortiront leur premier EP : The Marginals learn to walk. Les Marginaux apprennent, mais en savent déjà beaucoup. Le trio au son progressif et psychédélique sort tout droit des sixties et s’influence des plus grands comme Vanilla Fudge, Santana, Jimi Hendrix ou les Pink Floyd. Mais leur groupe fétiche, c’est les Doors, et le synthé du petit prodige Quentin n’est pas sans rappeler l’orgue brillant de Ray Manzarek. Un son organique et rythmé qui a déjà posé ses bases, mais reste en perpétuelle évolution et permanente progression. Les trois copains arrivent déjà à projeter leur public cinquante ans en arrière et à faire danser les filles.

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