top of page
Rechercher

Volontiers, pop caramel


Texte /Matthieu Chauveau * Photo / Nicolas Lebon Publié dans le magazine Kostar n°53 - décembre 2016-janvier 2017

Avec tout juste deux titres en écoute, mais une bonne dizaine d’autres fin prêts, le duo rennais Volontiers est l’une des belles promesses french pop – à guitares – des Trans. Un secret qui ne devrait pas être gardé très longtemps.

S’il est une étape décisive dans la vie d’un groupe, c’est bien l’enregistrement du premier album. Certains ne s’en remettent jamais, et splittent à peine l’effort accompli, fatigués de s’abrutir des mêmes compositions depuis tant de mois, voire d’années. Ce scénario catastrophe, malheureusement courant, le tout nouveau duo rennais Volontiers en semble clairement préservé.

Quand on les rencontre, Romain et Bastien n’ont pas encore donné leur premier concert qu’ils ont déjà dans leurs valises une douzaine de titres enregistrés, mixés, prêts à sortir. Des morceaux nés de sessions d’enregistrement en duo, pendant lesquelles les rockeurs (croisés dans les formations garage The Wankin' Noodles ou The Madcaps) ont donné libre cours à leur fantasmes pop, anglais (Beatles/Kinks/Zombies) comme français (Polnareff / Ferrer / Gainsbourg). « Volontiers, c’est notre petit laboratoire à nous, notre escapade pop », lance le faux sosie de Moby, Romain, avant de préciser : « faire de la pop, c’est créer une musique personnelle qui parle aux gens ». Mission largement accomplie, puisqu’il semblerait que Volontiers fasse plus que parler à la poignée de chanceux ayant eu la primeur de leurs pop songs.


Le programmateur des Trans Musicales Jean-louis Brossard, de passage lors d’une résidence du groupe, a tellement craqué qu’il l’a d’emblée programmé dans son festival.

Les inlassables défricheurs de La Souterraine ont intégré le titre inaugural Caramel Fou à l’une de leurs très surveillées compilations en août dernier. Et, surtout, le programmateur des Trans Musicales Jean-louis Brossard, de passage lors d’une résidence du groupe (pour préparer la formule live en quatuor), a tellement craqué qu’il l’a d’emblée programmé dans son festival. « Craqué »… à l’image de Romain pour une fille dans le tubesque Vanessa. Un titre qui sonne comme du Weezer chanté en français : « Je craque pour Vanessa / mais elle se fout de moi / qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » Autant dire, une potentielle bombe en live.


Comments


bottom of page