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Yan Wagner, interview recto/verso



Interview / Arnaud Bénureau * Photos / Tangui Jossic pour Kostar Publié dans le magazine Kostar n°33 - décembre 2012-janvier 2013


Interview recto

En invitant Étienne Daho sur le morceau The only one, pensez-vous mettre tout le monde d’accord sur le terrain du revival 80’s ?

Avec Bashung et Gainsbourg, il fait partie des seuls chanteurs français que j’écoute. La rencontre tient du hasard. Je lui ai proposé, sans trop y croire, de participer à un titre de l’album. Il a dit oui. Un fantasme prenait alors corps. Je ne le considère pas comme un chanteur 80’s, mais comme un chanteur tout court.


Vous dites avoir écrit les paroles de l’album en buvant du vin rouge. Il était bon au moins ?

Excellent même ! Arnaud Rebotini (producteur du disque, NDLR) est un amateur de vin. Il fréquente les petits cavistes et m’a fait découvrir des petits récoltants. Après, c’est une formule. Car lorsque je compose, je ne suis jamais bourré.


Le plus beau compliment entendu sur l’album ?

Qu’il est bien construit et cohérent.


Avec votre nom, le plus difficile n’est-il pas de se faire un prénom ?

Wagner, c’est plus une sorte de mythe. Et puis, l’acteur Robert Wagner, il a bien réussi, non ?


Votre album s’appelle Forty Eight Hours. Qu’êtes-vous capable de faire en 48 heures ?

Déjà, je dors 24 heures. Et le reste du temps, je lis. Enfin, j’aimerais lire si je ne me laissais pas happer par ces conneries de réseaux sociaux.



Interview verso

Forty Eight Hours est-il votre album ou celui d’Arnaud Rebotini ?

C’est le mien. Mais c’est génial qu’Arnaud ait accepté de le produire. Il a vraiment respecté les démos que je lui avais fournies. Il ne m’a rien imposé. Pour preuve, il m’a même laissé faire Le Spleen de l’officier, un slow un peu kitsch.


Quel artiste ne remixeriez-vous jamais ?

Alors là, aucune idée. J’ai remixé Alizée alors que ça me faisait chier. Mais c’était intéressant de s’y coller. Château Marmont était à la production et il y avait des sons de qualités sur l’original. Bon après, le morceau n’est jamais sorti.


Encore un disque pour les branchés ?

Si on veut. En tous les cas, le morceau avec Daho est playlisté par France Inter. Du coup, je perds déjà le public du Social Club.


En pleine crise économique, vous sortiez Recession Song. Opportuniste ?

À fond ! C’est vraiment le tout premier morceau que j’ai fait. C’était en 2008. J’étais à New York. Même si les paroles n’ont rien à voir avec la récession, je me souviens que sur mon Myspace, j’avais mis la photo de Madoff.


N’est-ce pas un peu saoulant cette nostalgie 80’s ?

Je comprends, mais c’est la musique des années 80 qui m’a donné envie d’en faire. Je n’ai jamais fantasmé sur les guitares, mais plutôt sur les boîtes à rythmes et les synthés.


Album Forty Eight Hours, chez Pschent.

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