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Fanny Gicquel & Vincent-Mickaël Vallet, à la grâce d’eux deux


À l'occasion de leur commissariat commun d'une double exposition singulière dans deux églises aux abords du Musée des beaux-arts, focus sur l'ascension de deux créateurs dont la rentrée chargée annonce une année auréolée de succès.

Fanny, artiste frénétique au physique elfique, n'est née à l'art que par et pour sa passion pour le mouvement : « tout doit pouvoir bouger ». Après une formation en agencement d'espace, diplôme en poche, elle se dirige vers les Beaux-Arts où elle s'essaie à tous les médiums et commence à réaliser des structures modulables, comme ses sculptures sur roulettes activées à la main. Illumination : la performance devient la pratique élue. Gestes quotidiens, corps objet, transfert de flux, le tout mâtiné de subversion furtive. Elle participe à la rentrée au vernissage de Nicolas Floc'h au Frac, en compagnie du chorégraphe Alain Michard.


Marier le cultuel et le culturel

Vincent-Michaël, apôtre du cool (il en a fait le sujet de son mémoire) tout de noir vêtu, multiplie ses disciplines comme autant de petits pains. Omniscient sur la scène artistique rennaise depuis 2013 (18 expos collectives, sans compter les stages et les ateliers), arpenteur des 5 continents « à la recherche de l’œuvre parfaite » : louable pour celui qui affirme via sa bio : « Je ne travaille pas. » Le post-modernisme copine souvent avec l'humour et le non-sens dans ses productions, qu'il repasse les drapés de De Vinci ou qu'il réalise un album en une nuit. Il sera en résidence à l'école élémentaire Liberté cette année et exprimera sa générosité légendaire (un sacerdoce) à l'Hôtel Pasteur.

Dans Pour 327 pas de l'une à l'autre, ils seront parmi non pas 13 mais 14 disciples attablés face à une mission pouvant virer au supplice : marier le cultuel et le culturel, soit investir deux églises fréquentées de propositions artistiques contemporaines. Contraintes imposées par nos deux commissaires autant que par l'audace de la rencontre : uniquement des créations originales et un accrochage discret. « Un dialogue amical ». L'exposition, à l'initiative du conservateur Guillaume Kazerouni, fait écho à celle qu'il mettra en place au Musée, Le fabuleux destin des tableaux des abbés Desjardins.


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